— Catherine MOUGIN
Dans le cadre de la crise sanitaire, on s’est rendu compte que ces métiers là, les professionnels du service à la personne, qui étaient des métiers vraiment peu valorisés, étaient essentiels dans la vie de tous les jours pour la société. Il fallait absolument les valoriser, valoriser à la fois la profession, valorisée aussi la formation.

— Stéphanie MULLER
On a souhaité injecter de la réalité virtuelle dans nos parcours de formation. On voulait que ce soit profitable à un grand nombre de formations dans les métiers du service à la personne, le sanitaire et social et la santé.

— Catherine MOUGIN
La réalité virtuelle aujourd’hui, on ne la voit plus sur des gestes techniques type industriel, par exemple. Dans le métiers du service à la personne ou en tout cas du sanitaire et social au global, ce n’est pas là où on va innover le plus.

— Stéphanie MULLER
3E Innovation, c’est la solution idéale pour nous, pour les compétences que la structure pouvait nous apporter, tant, dans les métiers des services à la personne que des nouvelles technologies. On a pu co-construire ensemble un projet en réalité virtuelle et collaborer de manière très intelligente et très intuitive.

— Catherine MOUGIN
Nous avons travaillé avec ALAJI de façon très complémentaire, on a collaboré sur la totalité du projet qui a été financé quand même à travers le PIA avec les Acteurs de la Compétence anciennement FFP et l’OPCO AKTO. Et puis le projet Itinéraire Compétences de la région Grand Est.

— Stéphanie MULLER
Les valeurs qu’on partageait sur ce projet, c’était déjà de proposer un produit sur-mesure qui répondait vraiment aux attentes des apprenants, des entreprises, des employeurs, des financeurs. De répondre à une cause sociétale, en pleine crise du COVID, on a pu travailler sur des scénarii qui répondaient aux attentes des employeurs et surtout à un besoin en personnel important, dans ces métiers-là.

Stéphanie MULLER
Nous sommes dans un appartement pédagogique services à la personne, tout en domotique.

— Catherine MOUGIN
On a filmé la partie de transfert dans ces lieux, juste dernière moi. Donc, l’objectif, c’était d’utiliser tout le matériel mis à disposition par ALAJI au niveau de l’aide au transfert. Et l’idée, c’était vraiment d’utiliser ce matériel-là, en réalité virtuelle, pour qu’il y ait une espèce de continuité entre la vie en formation, la vie en stage et la vie professionnelle.

— Stéphanie MULLER
Ça a permis à nos apprenants d’apprendre dans d’autres contextes, dans d’autres situations, d’avoir droit à l’erreur, de moins appréhender ces situations-là parce qu’en situation réelle, c’est vraiment un risque. Une personne en perte d’autonomie peut chuter ou autre. Donc ça les rassure, ils sont plus confiants et surtout ils peuvent répéter le geste à l’infini.

— Catherine MOUGIN
Pour le premier scénario, c’est de la vidéo stéréoscopique, à 180 degrés, qui permet justement cette immersion de voir les gestes techniques et d’avoir ce côté immersif sur ce plateau technique. Et le deuxième, c’est plutôt créer un environnement virtuel avec des avatars et permettre un dialogue et surtout les conséquences de son discours par rapport à la personne que l’on accompagne.

— Catherine MOUGIN
On peut implémenter n’importe quel scénario dedans, on a une autonomie, une liberté d’action qui nous permet aussi de continuer de collaborer ensemble et puis de faire évoluer tous les produits de formation d’ALAJI.

— Stéphanie MULLER
On est très honorés d’avoir obtenu ce prix parce que c’est vraiment une reconnaissance pour le travail qu’on a pu co-construire ensemble.

— Catherine MOUGIN
C’est une belle reconnaissance pour notre pour notre travail et notre binôme, mais aussi pour les métiers du sanitaire et du social pour dire : l’innovation est aussi pour eux. Elle n’est pas que pour les cadres, le milieu industriel, comme on a tendance peut être à le penser.